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Historique des orthèses CHUUT / DUAL-CONFORT

Le docteur Olivier TEQUI, 60 ans, médecin généraliste installé à TROYES est à l’origine du projet.
Le Dr TEQUI ainsi que ses trois frères sont des gros ronfleurs. Leur père, chirurgien de grande notoriété à Troyes, bon vivant, chasseur et joyeux compagnon, était lui-même un ronfleur notoire et n’en concevait aucun complexe.
En juin 2005, le Dr TEQUI découvre qu’il est sujet au syndrome d’apnée du sommeil (signalé par son épouse et confirmé par un contrôle médical).
Décidé à soigner son mal qui devient aussi un problème de couple, le Dr TEQUI achète des sprays sans effets sur lui puis une gouttière qui perturbe son sommeil comme chez la grande majorité des utilisateurs. Il ne souhaite pas se faire opérer ni porter le masque de la Pression Positive Continue. Il décide donc de se documenter auprès des spécialistes, il étudie, s’auto examine et interroge ses patients. Sur lui-même et quelques volontaires de sa clientèle, il effectue une série de tests sur les mouvements respiratoires par le nez, puis par la bouche, le recul du maxillaire et la vibration du voile du palais.

Juillet 2005. Il synthétise ses observations : « il faut revenir à une respiration nasale », d’où l’idée d’un dispositif simple placé en bouche empêchant le décrochement de la mâchoire et l’incitant à reprendre une respiration nasale.

Septembre 2005. Un premier prototype presque « confortable » lui permet d’effectuer une expérience sur quelques amis gros ronfleurs.
Une anecdote : des amis chasseurs doivent partager le gîte dans des baraques en bois sonores en pays marécageux du Cotentin. L’un d’eux, source de gêne pour se compagnons, doit aller dormir à l’hôtel. L’occasion idéale pour tester le dispositif ! Le défi est relevé et tous passeront une excellente nuit. Le Dr TEQUI trouve là un fort encouragement à poursuivre ses recherches.
Il lui reste à trouver le matériau adéquat et la forme appropriés.  Il travaille en collaboration avec divers prothésistes.

Octobre 2005. Un texte de dépôt de brevet est présenté à un cabinet de propriété industrielle. Les tests étant onéreux, le médecin cherche à négocier son invention avec un laboratoire capable de prendre le relais des ses investigations.

Novembre 2005. Après divers essais de matières, O. TEQUI se focalise sur une orthèse en silicone.

Janvier 2006. La collaboration avec un fabricant de silicones permet de déterminer la dureté et l’épaisseur du futur prototype.
Parallèlement, le médecin passionné poursuit ses recherches encyclopédiques, consulte des dentistes et orthodontistes pour évaluer les variations physiologiques de l’espace où doit s’insérer l’orthèse.
Le proto # 2 étant ainsi mis au point, il rédige un protocole destiné aux expérimentateurs.

Février à juin 2006. Expérimentation sur une centaine de patients en clientèle.
En quelques nuits, ceux-ci s’habituent à porter le produit et fournissent des résultats tout à fait remarquables : 80% d’efficacité et d’acceptabilité. Au fur et à mesure des tests, la forme du dispositif s’affine pour aboutir à une taille unique convenant à l’ensemble des utilisateurs. En revanche la forme des prototypes tend à irriter la muqueuse des lèvres.

Juin 2006. En collaboration avec un orthodontiste, une Nouvelle série d’expérimentations est lancée avec pour objectif d’éviter les lésions sur les muqueuses et le frein de la lèvre supérieure.

Juin juillet 2006. Sur le conseil du cabinet de brevet LAVOIX (Paris), lancement d’une nouvelle étude d’un texte de brevet mondial.

Juillet 2006. Prise de contact avec un pneumologue de MONTPELLIER exerçant dans une polyclinique. Protocole de confidentialité, envois de prototypes, réflexion sur un protocole d’études avec enregistrements de tracés du sommeil avec et sans dispositifs, pour obtenir un contrôle des tests clientèle.

Septembre 2006. Détermination d’une forme antérieure biconvexe s’adaptant parfaitement à l’articulé dentaire (confort & efficacité).
Mise au point d’un proto #3.

Décembre 2006 à Sept 07. Redoutant d’être face à une idée simpliste trop facilement contestable, le Dr TEQUI renforce son protocole de test, initie une production industrielle et relance une série de tests auprès de certains de ses patients volontaires dits « gros ronfleurs » (de 55dB à 90 dB).
Les résultats sont sans appels : Résultat des 120 Tests effectués en clientèle :

- Sont dit « Très satisfaits » les patients ayant rééduqué leur respiration. Après quelque mois, le port de l’orthèse ne leur était plus nécessaire.
- Sont dit « Satisfaits » les patients ne ronflant plus mais devant porter l’orthèse toutes les nuits.
- Sont dit « Non satisfaits » les patients ayant abandonné le programme de test pour diverses raisons dont la principale est la toux chronique (expulsion de l’orthèse durant le sommeil) et une mauvaise régulation de leur salive.

Outre les 92% de succès (jamais atteints par les offres classiques), la grande surprise a été de constater le phénomène de rééducation de la respiration sur 51 patients, soit 42 % des sujets. Cette constatation a été faite par hasard. Effectivement, deux patients ont constaté cet effet positif après avoir oublié de prendre leur orthèse lors d’un déplacement. Demande fut aussitôt faite aux volontaires de tester tous les mois une nuit sans orthèse.
Les 92 % de patients étaient des ronfleurs buccaux.
En supprimant leur ronflement buccal, six d’entre eux ont découvert qu’ils étaient aussi ronfleurs par respiration nasale. Le ronflement nasal est dû à une configuration morphologique, il est moins bruyant et n’est pas une source reconnue du syndrome de l’apnée du sommeil.

Les  8 % restant ont décidé d’interrompre le programme pour des raisons qui leurs étaient propres. Il s’agissait de patients avec toux nocturnes (fumeurs) ou salivation importante.


Octobre 2007
. Le Dr TEQUI approche des laboratoires et des entreprises de distribution de produits parapharmaceutiques pour évaluer leur intérêt pour la commercialisation d’une orthèse anti-ronflement. Ses interlocuteurs disent redouter un investissement trop élevé et trop risqué pour un nouveau produit sur un marché saturé de « faux bons produits ».

Janvier 2008. Un brevet probatoire est déposé pour l’Europe et le cabinet de protection industrielle LAVOIX rédige la demande de brevet mondial (PCT). Deux démonstratrices sont recrutées et commencent la prospection auprès des pharmaciens.

En l’espace de 8 mois plus de 1800 pharmacies acceptent de distribuer l’orthèse.

Septembre 2008 : La crise s’impose, les volumes des ventes stagnent.
Une enquête effectuée dans trois départements, auprès de pharmaciens et d’utilisateurs. Elle confirme la pertinence du produit et fournit aussi des indications éclairantes sur les nouvelles attentes induites par les craintes de la crise. Décision est prise de reconsidérer l’approche commerciale.   
En association avec un distributeur, il est décidé de revoir le packaging. 
La modernisation de l’outillage permet d’adapter le prix de vente de façon plus satisfaisante pour le consommateur. 

Avril 2009, l’orthèse intègre le catalogue d’un petit distributeur. Le produit sera commercialisé dans les officines françaises sous la marque Chuut ®.
La marque Dual Confort® est conservée pour une commercialisation à l’exportation.

=> Voir aussi sur le même principe la méthode antironflement Airsnore (gouttière/orthèse efficace et facile à utiliser)

 

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